La sarenne :

La plus grande piste du monde est à l’Alpe d’Huez

Tous les amoureux du ski de tous les pays du monde connaissent la piste de la Sarenne. Au départ du Pic Blanc à 3 330 mètres, elle se dévale entre rochers et sapins sur seize kilomètres. Et cette année, elle fête ses trente ans !

Ils sont venus, ils sont tous là les anglais, les français, les hollandais, les russes, les tchèques, les polonais et même les canadiens, pour savourer le panorama grandiose que l'Alpe d'Huez offre sur les sommets prestigieux du parc des Ecrins et profiter de ses trois cents jours de soleil par an.




 
Mais surtout, parce qu'ils rêvent de « faire » Sarenne, le trésor de l'Alpe d'Huez qui n'est accessible (dans sa totalité s'entend) que quarante jours par an.
 
Elle est classée « noire », non pas à cause de difficultés particulières, même s'il faut tenir compte du fait qu'on commence les virages sur le glacier, mais parce que sa longueur oblige à une bonne condition physique. Elle « chauffe les cuisses » comme le disent les accros de Sarenne et, même si on s'arrête deux à trois fois dans la descente, il faut tout de même tenir.


C'est Laure Pequegnot, vice championne olympique de slalom qui en parle le mieux : « elle est très ensoleillée, très longue avec seize kilomètres de descente et offre plein de paysages différents, avec de la roche en haut et des arbres dans les gorges... »
 
Il faut une demi- heure aux skieurs de très bon niveau pour « avaler » Sarenne et environ un heure pour un skieur de niveau moyen, mais en forme.

Davantage de temps, à coup sûr, pour tous ceux et celles qui auront le bonheur de descendre Sarenne au clair de lune (ça existe !). On prend la dernière benne pour monter au Pic Blanc, on fait une pause gastronomique dans un refuge, au cœur du glacier, et ensuite descente jusqu'à l'Alpe d'Huez, encadré pas des pisteurs et des moniteurs de ski. Et on s'en souvient toute
sa vie !





Retour à l'accueil